RetrospectiveNous sommes déjà en Californie, dans la petite ville de Davis, au nord-est de San Francisco, pour que Réjean puisse tâter le ciel par ici. Mais tout d’abord, voici une petite retrospective en vrac puisque pas mal d’eau a coulé sous le Golden Gate Bridge depuis le dernier message.
Golden Gate Bridge, San Francisco La fête à Eve
Non, ce n'est pas encore passé, c'est le 23 avril ! Elle recevra avec beaucoup de joie vos messages sur ce blog ou sur le courriel yo.dro@hotmail.com Merci d'avance !
La frontièreD’abord la frontière Mexique-USA. Tijuana est la frontière la plus fréquemment traversée au monde. Forts de notre expérience avec l’agent Sawyer (voir message du 6 juillet) lors de notre première entrée aux États-unis, nous nous étions méticuleusement préparés une réponse – en anglais ! – à toutes les questions susceptibles de nous être posées. Avec un peu d’appréhension, nous avons fait la file pendant près d’une heure pour passer l’une des 25 guérites douanières, prêts à y consacrer presque toute la journée. Puis un agent, super souriant, demande à voir nos passeports et nous demande où nous allons. Nous expliquons en 2 phrases le voyage de Québec jusqu’au Costa Rica et retour dans notre Safari condo. « Yes, very nice vehicule ! Please move ahead. » S’attendant à être fouillés de fond en comble, nous avançons lentement cherchant la seconde guérite. En vain : il n’y a rien d’autre ! Et nous sommes déjà sur l’autoroute, Welcome to California… Cela ne nous semble pas normal. Nous sortons de l’autoroute et voyant une auto patrouille, nous poussons le zèle jusqu’à l’interroger. Il nous suggère de retourner si nous voulons absolument l’étampe dans notre passeport, sinon "everything is just fine". Eh bien, agent Sawyer, un petit stage à Tijuana ?
Les sauts en parachutes
Réjean s'est envoyé en l'air à El Sinore et aussi à Marina. Il continue d'expérimenter de nouveaux trucs en chute libre. À son plus grand plaisir, il a même sauté de 18 000 pieds, ce qui lui a donné 5 000 pieds et 30 secondes de plus en chute libre ! En passant, merci à tous ceux et celles qui avaient contribué à son cadeau de 40 ans. Comme vous voyez, c'est bien choisi !
Les grandes villes cultes
Comment ne pas faire un arrêt ici ?
Hollywood, à Los Angeles : LA ville du cinéma, avec son trottoir des célébrités, ses studios d’enregistrement et les personnages de films sur les trottoirs... le tout dans une ambiance plutôt commerciale !


Personnellement, j'ai mieux aimé
San Francisco, plus charmante avec ses tramways et ses vieux
cable cars, des ponts magnifiques, ses rues en étages (comme dans les films aux poursuites policières de notre enfance !), son quartier chinois et les nombreuses vitrines de son downtown. Vous voyez bien ci-contre, d'où vient l'expression
faire du lèche-vitrine !

Au bout de cette rue, parfaite pour les poursuites automobile, la fameuse prison d'Alcatraz !
La côte sauvageEn dehors de la vie citadine, nous avons été surpris de découvrir un État très vert malgré ses grandes villes célèbres. La grande majorité de la côte est protégée par des parcs provinciaux, au plus grand plaisir des surfers, des touristes et des citadins qui y trouvent refuge les weekends. Les paysages sont à couper souffle. Tantôt les champs se transforment doucement en plage pour entrer dans la mer, parfois les falaises rocheuses se jettent abruptement dans les vagues en furie, et toujours, la route longe ce spectacle inépuisable.
Il y a aussi beaucoup de culture, des vignobles aux fraises en passant par les artichauds, des vaches, des chèvres dans les colines, des cowboys... Dans la petite ville de Marina, il nous a même fallu freiner ET klaxonner pour que les outardes pas du tout pressées finissent de traverser la rue !
Champs d'artichauds... ...plage de gallets, El Capitan state park
Les contrastesAprès l'Amérique centrale, la Californie nous apparaît très différente ! C'est un peu cher et un peu propre à notre goût ! Ce qui ne veut pas dire qu'on apprécie rien ! Les indications routières sont on ne peut plus claires (on voit le nom de chaque rue!!!), pas de déchets à la traine, des Starbucks cafe à tous les coins de rue, du beurre et du fromage comme on les aime, de l'eau potable dans le robinet... Ici, on passe désormais inaperçus, on se fond dans une masse plutôt impersonnelle. Fini les terrains vagues avec des cabanes de branches et des toits de feuilles de palmiers, ou les vendeurs de fruits et de fleurs le long des routes. Fini les chiens dans la rue et la joyeuse agitation des mercados.
Ben, c'est ça voyager ! Se rendre compte que les rapports aux autres, à l'argent, à la famille, à la nature, etc. sont différents d'une place à l'autre. Lesquels sont les mieux ? C'est sûr qu'il y a des endroits où on vibre plus facilement... Le défi est d'apprécier chaque endroit comme chaque personne pour ce qu'ils ont de meilleur! Fred Pellerin dirait qu'on ne mesure pas un homme à la grandeur de son ombre, mais bien à la lumière qu'il dégage !