vendredi 29 janvier 2010

Retour au Mexique


Ève au Cenote Azul près de Bacalar.

On fait un bref passage au Belize. Officiellement anglophone, on y parle aussi beaucoup le Garifuna. Il y a ici un mélange multiethnique de descendants mayas, de pirates anglais et d’esclaves haïtiens. Le rythme est lent, la musique reggae, et la face de la reine d’Angleterre est sur la monnaie ! Les plantations d’oranges sont à perte de vue, il y a quelques champs de cane à sucre... C’est un pays plutôt pauvre, mais le coût de la vie y est plutôt cher. Parait que les iles sont belles. Mais le vent ne souffle pas pour nous ici. Il nous repousse rapidement vers le Mexique.



Canes à sucre, trucks d’oranges, maisons sur pilotis sont typiques du Belize !

De retour au Mexique, après toute cette route et ces pays, nous avons l’impression de rentrer en terrain connu. Nous apprécions. C’est aussi la plus facile des frontières. Quand même, le bureau des véhicules ferme à 16h30 et nous arrivons 15 minutes trop tard. Nous devrons revenir à l’aube pour le permis de l’auto. Après une nuit à Chetumal et les formalités frontalières, nous nous arrêtons à Bacalar près d’une lagune d’eau limpide dites « aux 7 couleurs ». Nous y faisons la connaissance d’autres voyageurs québécois. Marie-Hélène et Gabriel, la jeune vingtaine, et une famille en cavale pour 3 mois avec les 4 enfants dans un Westfalia.



Marie-Hélène et Gabriel qui ont réussi leur intégration au rythme familial et
les 3 sirènes Ana (Aube), Sarah (Ève) et Nicky (Gaïa).




Exposition de coquillages et camping à Mahahual.



Famille Sabourin-Matte et Charlotte en snorkeling

samedi 23 janvier 2010

Guatemala, la suite !

Nous sommes actuellement au Mexique et faisons du camping (sans connexion internet). Voici, avec un peu retard, des nouvelles de notre passage au Guatemala.

Une vague de froid venant de l’Artic a refroidi nos ardeurs de voyageur. 8 petits degrés avec de la pluie. La dernière fois qu’il ont vu ça à Cobán, c’était il y a trente ans ! Au Québec, c’est facile : tu tournes le thermostat ou tu fais une petite attisée dans le poêle à bois. Ici, tu mets tous tes vêtements et tu souhaites que les nuages passent vite !

Nous avons pris la route à travers les montagnes, la beauté en spectacle, avec les plantations de café, de cardamone et de cacao. Pour nous rendre à Lankin, nous devons quitter la route principale et parcourons 11 km sur une route terreuse, caillouteuse et très abrupte. Notre fidèle camionnette et notre tout aussi fidèle conducteur tiennent la route comme des pros! Le lendemain, on prend un tour pour parcourir 7 autres km (sur une route qui fait donne du fil à retordre même à des 4x4) et visiter le site de Semuc Champey. Une série de bassins naturels formés par les minerais des eaux qui descendent de la montagne. Des eaux limpides, des petits poissons, le tout entouré d’une végétation luxuriante. Dommage que la température enlève un peu de charme à ce coin de paradis terrestre.


En quête d’un peu de chaleur, nous mettons le cap sur Tikal en prenant Sayaxché pour étape. Un lieu sympatique, bien imprégné de culture maya où l’on parle quiq’ché. Notre coup cœur va au traversier, propulsé par 2 moteurs 75 forces. Un patantage créatif et efficace ! (pensée spécial pour Richard).



Tikal gagne notre palme d’or des sites archéologiques visités jusqu’à maintenant. L’ancienne citée maya est d’une grandeur impressionnante. Pour passer d’un temple à un autre, on prend des sentiers à travers la jungle remplie d’animaux et d’oiseaux. Sous les reliefs du sol, on devine de nombreuses structures qui n’ont pas encore été mises au jour. On explore les ruines, les chambres, les temples, on gravit les pyramides, on se prend pour des explorateurs, on cherche, on se pose des questions, on interprète… pendant 5 heures ! et on a même pas tout vu !


à bientôt, et merci pour chacun de vos message, il sont très appréciés de toute la famille XXX

lundi 11 janvier 2010

On continue !



Le Nicaragua est une terre de volcans. Nous avons vu le très conique Momotombo en bordure du lac Managua. Nous avons regardé dans les cratères fumants du Masaya et de son jumeau (voyez-vous notre camionnette dans le stationnement ?). Nous avons marché autour des chaudrons de boue volcanique et surpris quelques petits cratères inconnus.







Nous avons rencontré Peter . Il voyage, avec sa bicyclette, comme nous depuis 6 mois. Il est parti de NewYork. Quand je lui ai dis que cela m’impressionnait. Il a souri. Pour lui, c’est nous qui sommes impressionnants de voyager avec nos enfants. Il y a beaucoup de façon de voyager. Comme il y a beaucoup de façons de vivre. Pourquoi avons si facilement tendance à penser qu’il n’y a qu’une façon de faire les choses alors que nous pouvons nous émerveiller devant la diversité ?

Ensuite nous nous sommes retapés une série de frontières. Sortir du Nicaragua, entrer au Honduras. Sortir du Honduras, entrer à El Salvador. Sortir du Salvador, entrer au Guatemala. Et rien à voir avec la clarté des indications et des lieux nord-américains. À chaque fois, dans le pêle-mêle, trouver les bons bureaux, les bons officiers, les bons papiers, les bons permis. Éviter les changeurs de frics, les chiens, les vendeurs, les quêteux, les faux officiers et les « guides » qui veulent t’aider comme un frère. Et être patients dans cette chaleur étouffante, la poussière et les files d’attente. En moyenne, 30 minutes pour sortir et 2 heures pour entrer… à moins que le système informatique soit hors d’usage, que l’électricité soit coupée ou que ce soit l’heure du lunch !



De retour au Guatemala ! On est tout content. Des points d’intérêt dans tous les villages ! De la variété, de la culture ! Voici notre première journée.

Nous passons par Zacapa, là où se fait le meilleur rhum au monde, le Zacapa centenario 23. Nous voulons visiter la fabrique (et acheter une bouteille à prix réduit !!!). Comme ce n’est pas une « destination » touristique, nous avons gossé pas mal avant de la trouver et finalement, la personne qui aurait pu nous faire visiter est absente cette journée là. De plus, il ne se vend pas de bouteilles à petit prix à la fabrique…à moins que l’on arrête un camion qui sort de l’entrepôt vers 5 h du matin et qu’on fasse la demande au chauffeur ! On va laisser faire… On continue. 13h15

On va plutôt visiter le musée paléontologique du village suivant ! Une fois sur place, le gardien nous informe que le musée est fermé pour rénovation. Si on veut voir les ossements des dinosaures trouvés dans la région, il faut revenir à la fin janvier ! On va laisser faire… On continue. 14h20

Dans mon guide, on parle d’un hôtel avec camping qui a l’air bien accueillant et dynamique et dont les hôtes peuvent nous renseigner sur les activités de la région : vamos a Tactic! Une fois au village, on nous informe qu’on a passé tout droit. Il faudrait retourner 20 km en arrière sur une de ces routes pleine de courbes à flan de montagne… on va laisser faire… On continue. 15h35

On se rend finalement à Coban, où j’ai aussi identifié un camping dans mon guide. Sur place, on se rend compte que c’est dans le fond d’un parc, qu’il n’y a pas un chat et que les grilles ferment à 18h00 ! On va laisser faire…16h30

On cherche un hôtel abordable. Réjean en visite 4, on prend le meilleur. Une fois dans la chambre, il fait froid, les draps sont humides et les serviettes presque mouillées (il n’y a pas de sécheuse) et l’eau chaude fonctionne à moitié. La fenêtre donne sur la rue bruyante et ne ferme pas vraiment… On va aller souper pareil…18h00

Et (après avoir cherché, bien sûr) on trouve un resto un peu cher mais dé-li-ci-eux ! HAAAAAAAAAAAAAAA ! Il reste à retourner dormir dans notre super chambre. Car demain, on continue !!!

C’est pas tous les jours facile de voyager… mais on aime ça quand même !


P.S. Bienvenue aux nouveasux membres : Bruno, Nathalie et Ludovic, Stéphane Cossette (collègue de Réjean) et Dany et Chantal !

samedi 2 janvier 2010

Bonne année grand nez !

Noël, pour nous, rime avec hiver. Cette année se fut un peu différent… ça rimait avec Sámara, Costa Rica.

On a troqué les bonhommes de neige contre des châteaux de sables, changé le chocolat chaud pour des noix de coco fraîches et le patin contre des leçons de surf. Bien sûr l’esprit de noël y était puisque nous étions entre amis (des allemands, des canadiens, une espagnole, un colombien et des ticos). Grâce à Oliver et Carina, on a même fait des biscuits maisons avec une recette trouvée sur internet (à 35 degrés, il fallait vraiment être motivés pour faire cuire des biscuits dans un campeur !!!). L’influence catalane a fait que le père noël a refilé son mandat au Tio Tronco, une bûche qu’il faut nourrir chaque soir et qui défèque des cadeaux le 24 ! Nous avons conservé le souper communautaire sur la plage, comme presque chaque soir des 10 jours que nous avons passés là.






La fête de Réjean, le 26, fut soulignée par une chorale multilingue. Le fameux « bonne fête » a été chanté en espagnol, allemand, anglais et français. Et puis s’est déroulé le premier tournoi international de pétanques de Sámara, d’où le Québec (Réjean) est sorti grand vainqueur ! Tous les Asselins peuvent être fiers de lui !


Pour le nouvel an, nous avons mis le cap sur le Nicaragua où nous avons rejoint nos amis Pablo et Ana (ceux qui font le tour du monde depuis 10 ans, voir message du 7 décembre 2009). A Las Peñitas, nous avons procédé à un autre mélange des cultures. La scène se déroule sur une plage illuminée par la pleine lune…Nous avons imité les gens du pays en fabricant un épouvantail et en y mettant le feu à minuit. Symbole que nous laissons derrière nous la vieille année et repartons en neuf pour la nouvelle. Pablo, qui est argentin, nous a fait une superbe pièce de viande sur la braise (d’un feu sur la plage, bien sûr…) accompagnée de patate en papier alu cuites aussi dans le feu. Le tout bien arrosé d’un 2 litres de rhum local, le Flor de caña, 7 años, en version caipiriña brésilien (rhum, lime, sucre, glace). Menoum !


Bref, des fêtes différentes, loin de nos familles et amis du Québec, mais franchement chouette et inoubliables !

Mot de la fin…ou du début ! Ma grand-mère disait « Il faut être courageux pour être heureux ». La vie n’est jamais toute rose…ni toute noire… où que vous soyez, quoique vous fassiez, choisissez d’être présents à ce que vous faites. Poursuivez vos rêves et mettez-y votre énergie. Choisissez de vous concentrer sur le positif. Entourez-vous de gens stimulants. Tentez de nouvelles expériences. Soyez vivants et vibrants !


Nous vous souhaitons d’être heureux en 2010 !!!!

Les 4 en route, xxxxxxxxxxxxxxx