lundi 30 novembre 2009

de pays en pays

San Juan del sur
Salut !

Voici déjà un bon moment que nous n'avions pas donné de nouvelles. C'est que nous étions occupés à traverser quelques pays... Après le Guatemala, nous avons traversés rapidement El Salvador et Honduras en se disant que nous pourrions nous reprendre au retour si la température et le climat politique sont plus favorables. Au Nicaragua, Nous avons fait quelques escales, dont celle de San Juan del Sur que nous avons trouvé bien sympathique dans la petite maison de chambre de Martha où régnait une ambiance familiale et où les échanges avec les autres touristes, autour de la table du patio, occupaient les heures les plus chaudes de la journées.



Une petite ville sans prétention du côté pacifique, avec des avec des vagues rendues plus "abordables" par la protection de la baie. Les enfants adoraient jouer dans l'eau. Mais dans fraîcheur de l'eau, se cachait une raie qui n'a pas aimé que Charlotte lui pile dessus. La bête l'a piqué lui infligeant une douleur "horrible" (qualificatif utilisé par les gens de la place). Heureusement, Martha savait quoi faire : mettre le pied dans l'eau très chaude arrête la douleur presqu'instantanément. Et puis l'amitié avec Victoria et les soins de Martha, en plus des nôtres, ont adouci l'aventure. Fiou !

Et puis ce fut l'entrée au Costa Rica. Vraiment les frontières peuvent mettre la patience à l'épreuve. A cette dernière, il manquait d'électricité et il fallait attendre qu'elle revienne pour pouvoir acheter l'assurance du véhicule ! En passant, merci à Réjean pour toutes ces négociations à chaque pays.

Enfin, après une étape décevante à Playa del coco, nous avons mis le cap sur Samara, toujours sur la côte pacifique. Il fait chaud, très chaud. A 9h00 am, il fait déjà 32 à l'ombre ! Nous sommes dans un camping, un peu délabré (mais pas cher !) qui donne directement sur la mer. La séduction n'a pas opéré tout de suite. Pourtant... nous y sommes depuis une semaine !


Les levers de soleil, les chevaux en liberté sur la plage, les vagues à la fois puissantes, douces et chaudes participent au charme naturel de l'endroit... Mais plus que cela, ce sont les amitiés tissées en quelques jours qui nous ont fait "accrocher". Avec Olga, une artisane de Catalogne qui vit ici actuellement ici et fait des bijoux en utilisant le bois de la noix coco et qui nous apprend à tisser des bracelets. Avec Ana et Pablo qui sont en voyage depuis 9 ans et font le tour du monde, lui est argentin, elle vient de Catalogne en Espagne. Et même avec Bandido, un des chiens de la plage, avec ses oreilles démesurées.



Entourés de ces personnes simples, généreuses et calmes, il fait bon partager nos repas, nos histoires...et des cours de yoga !



Nous avons cessé de dire que nous partions demain, on verra bien !

Om shanti

mardi 17 novembre 2009

camping et noix de macadam



A Antigua, nous avons passé quelques jours avec nos amis allemands dans les ruines qu'occupe la police touristique... Un camping rustique mais gratuit avec vu sur les volcans Fuego et Agua !



A travers ces mêmes ruines, nous avons découvert un arbre mangeur de pierres...



A quelques kilomètres de là, nous avons visité une plantation bio d'arbres de noix de macadam. Un projet innovateur pour aider les villages à s'autosuffire puisque ces arbres donne des noix tout au long de l'année, que la première écorce peut servir à faire du compost et que la coquille peut servir de bois de chauffage. De plus, la noix est sans gluten, contribue à réduire le cholestérol et est une bonne source de protéines et vitamines. Toute la production peut se faire sans électricité et en utilisant des machines simples et faciles à fabriquer à moindre coût. Les noix tombent au sol quand elles sont prêtes. On retire ensuite la première enveloppe et on passe au séchage pour 20 jours. Elles sont ensuite triées par grosseurs et envoyées à une usine "écaleuse".



Après la visite, on nous a offert un facial à l'huile et à la crème de noix, des noix salées ou enrobées de chocolat. On s'est aussi laissé tenter par un smoothie au bleuets et noix, ainsi que des crêpes, vous l'aurez deviné, avec de la farine de noix ! Mmmmmmmmmmmm ! Une visite super intéressante et délicieuse !

leur slogan...

Hasta luego !

vendredi 13 novembre 2009

Volcán el Pacaya, Guatemala

Difficile mais... Wow!!!




Comme je le disais au début du petit vidéo, le sommet du volcan est à 2552 mètres d'altitude du niveau de la mer. Quelle aventure! La journée précédent l'excursion, je suis allé prendre des infos pour savoir si les filles pouvaient monter. Sin problemas, m'a-t-il dit! Finalement, ce fut plutôt difficile, pas seulement pour Charlotte et Eve mais pour les parents. Nous avons quitté Antigua dans un minibus vers 14h30 avec 8 autres touristes pour monter le volcan. Rendu à l'endroit où nous laissait le chauffeur, une ribambelle de jeunes guatemaltèques nous attendaient pour nous louer des bâtons de marche ( 5 quetzal, 0,75$). Je vous dis que ça valait la peine de les prendre. Notre guide Claudio nous explique que nous grimperons 4km pendant 2h pour arriver près du sommet du volcan où nous devrions voir une rivière de lave couler. Au départ, tout se passe bien. Les filles marchent d'un bon pas et semblent prêtes à gravir la montagne. Après une heure de montée, nous commençons à tirer de la langue mais nous n'avions encore rien vu parce que nous marchions dans la forêt sans sentir le vent qui allait nous rendre la vie un peu plus difficile. Ça y est le vent se lève et déjà nous devons lui résister pour continuer la montée. C'était magnifique de voir le sommet au loin mais difficile de s'imaginer que nous allions l'atteindre. Les dernièrs 40 minutes furent atroces, difficile de respirer. Je me préparais à redescendre avec les filles et je ne croyais pas qu'elles allaient réussir. Chaque pas devenait de plus en plus lourd et le terrain se transformait en épaisses croûtes de lave refroidies. On trébuchait, on s'écorchait les mains sur les roches inhospitalières. Nous étions épuisés et n'avions toujours pas vu cette maud.... lave. Tout à coup, la chaleur du sol devint de plus en plus dense. Entre les rochers apparaissent des failles incandescentes et enfin la récompense... Une rivière de lave rouge coulait à quelques mètres de nous et nous réchauffait.

Ce n'était pas terminé, maintenant, il fallait redescendre et ce n'était pas plus rigolo! De plus, le soleil se couchait et la noirceur et le froid arrivaient rapidement. Pendant la descente, les jambes fatiguées se faisaient moins sures. Je demande à Nathalie si elle a ramassé une roche et j'ai peine à entendre sa réponse dans le vent hurlant "OUI, cri...!!%#£**!" Nous avancions à lueur des lampes frontales et des étoiles. La vallée étaient remplies des lumières de la vaste Guatemala ciudad. Les cuisses brûlantes et les genoux vacillants devaient poursuivre leur travail sur le sentier parsemé de roches, de racines et de crottin de cheval. Arrivés au village à la base du volcan, les enfants nous assaillent à nouveau pour récupérer leurs bâtons. Le bus nous attend pour nous nous ramener à Antigua. Nous avons encore 1h45 à faire sur une de ces routes montagneuses qui donne mal au coeur. Nous arrivons enfin à 21h00, exténués.

Woow! Quelle aventure ! Grandiose ! Difficile ! Inoubliable !

Un bravo particulier à Charlotte et Ève qui ont persévéré et fait la randonnée jusqu'au bout ! Nous sommes à la fois surpris et fiers.

Réjean




lundi 9 novembre 2009

Passage au Guatemala

Après notre passage à Palenque, nous avons quitté le Chiapas et sommes entrés au Guatemala. Notre bonne étoile était au rendez-vous puisque nous n'avions pas l'original des immatriculations pour le véhicule. L'officier du Guatémala ne s'en est pas offusqué. Réjean a tout réglé au bureau, il a montré nos passeports, mais il n'a même pas vu nos faces en vrai. Bref, le poste frontalier (ci-dessous) était assez dépaysant. Nous devions payer pour la fumigation obligatoire du véhicule et changer nos Pesos mexicains pour des Quetzales sur le marché noir puisque les banques ne les changent pas... Autres lieux, autres moeurs !

Le Guatemala, comme le Mexique, est très montagneux. Ce qui donne donne lieu a de superbes paysages et a des techniques de cultures créatives, chaque parcelle de terre le moindrement horizontale est un cadeau à exploiter, comme un bord de route par exemple ! Et le légendaires, colorés et immanquables bus se font déjà abondants.




Nous nous arrêtons à Huehuetenango pour une nuit et une expérience culinaire ...déguelasse ! On a rit comme des fous. Heureusement nous avons eu depuis de meilleurs repas ! Nous avons mis le cap sur San pedro, petit pueblo en bordure du Lac Atitlan. Apparamment, un des plus beaux site du monde. La descente est impressionnante, la route hallucinante. Le lac est entouré de 3 volcans au sommet desquels s'accrochent quelques nuages. San Pedro est un village assez traditionnel malgré le tourisme croissant. La plupart des habitants parlent tzutujil et sont mayas. Au musée, on a expliqué la formation du lac et des volcans de la région, avec l'histoire et un peu de la culture comprenant entre autres, l'explication du calendrier maya ainsi que notre astrologie.



On s'est d'abord installé dans ce qui ressemble le plus a camping... on avait très soif !Puis on s'est pris une chambre dans le même hôtel que l'autre famille de Québécois que nous avons à nouveau rencontré ici. Nous avons aussi fait connaissance avec Steeve, un grand voyageur, ainsi qu'avec Guillaume, nul autre que le petit fils de Toussaint Brodeur de St-Élie de Caxton ! Vous pouvez vous imaginez que de passer du temps avec le petit fils d'un des personnages principaux de M'sieur Pellerin, à San Pedro la laguna, Guate nous a grandement surpris et fait plaisir. Il ne retient pas des voisins et a aussi un grande facilité à raconter des histoires. Gracias Guillaume!



Nous aurons donc passé 4 jours au lac Atitlán et fait le tour en bateau de quelques pueblos qui bordent ce lac. Pour quitter cet endroit nous devons à nouveau faire la route en sens inverse avec ses courbes et ses pentes abruptes! Notre safari condo tient bon et nous l'aimons beaucoup. Nous nous dirigeons, cette fois-ci, à Chichicastenango, où se tient tous les jeudi et dimanche, el mercado de artesanías.


Nous avons dégoté un hôtel super à 100$ US la nuit et finalement, nous avons dormi dans le stationnement de l'hôtel pour 8$ CAN. Chichicastenango demeure un des endroit les plus populaires pour les achats d'artisanat local. Nous avons, bien entendu, acheté quelques souvenirs (masques, nappe, et foulard traditionnel que portent les messieurs de cette région).

Et c'est reparti pour Antigua, où nous trouvons un hôtel avec une superbe cours intérieure.


Dans la ville cosmopolite, la vie autour du Parc central est animée par tous les étrangers, les vendeurs, les cireurs de souliers, les écoliers et les flâneurs.


En son centre, un grande fontaine avec 4 sirènes qui laissent couler l'eau de leurs seins...les enfants trouvaient ça un peu étrange...! mais l'effet d'ensemble est plutôt réussi ! Demain, nous déménageons nos pénates dans la cour de la police touristique. Comme ils ont beaucoup d'espace, ils acceptent que les touristes viennent installer leur "camper" et ce, gratuitement. Ce sont nos amis allemands, Carina et Oliver, qui nous ont refilé le tuyau, ils y sont installeésdepuis quelques jours. Notre véhicule sera donc bien en sécurité pendant que irons marcher sur le volcan Pacaya, en espérant que la température le permette !!!! hiiiiii !

En attendant, puisqu'il faut bien essayer les spécialités locales, nous dégustons un rhum de 23 ans reconnu comme le meilleur au monde, le Zacapa centenario. Il se prend sans liqueur ou glace pour ne pas rompre les 23 ans de travail...

à +

dimanche 1 novembre 2009

avant de quitter le Mexique


Voici une autre famille québécoise qui voyage avec les enfants ! Yannick et Marie-Claude et leurs filles Julianne et Raphaëlle sont aussi en route pour le Costa Rica. Nous avons sympathisé et on se promet bien de les revoir tôt ou tard !

Nous avons ensuite laissé notre appartement de San Cristobal et aussi nos incomparables voisins Gina et Pitu. Nous avons mis le cap sur Tuxtla Guitirrez afin de visiter le Zoo et aller chercher une amie de Montréal, Marie-Ève.



Ensemble nous avons fait un bout de chemin. La route sillonnait entre les montagnes et malgré un décor époustouflant, le dramamine (équivalent du Gravol) a eu raison de nos passagères...qui se sont toutefois réveillées dans les eaux de Agua Azul (Cherchez des photos sur google, la mienne ne rend pas vraiment la magie du site).



Les cinq heures de viraillages nous amènent dans la jungle humide de Palenque où se trouve un site Maya vaste et impressionnant. Les sentiers nous font découvrir des bâtiments plus dégagés et d'autres que l'on devinent Sous la végétation qui reprend son territoire lentement mais sûrement. Avec en bruit de fond, les singes hurleurs, les nombreux oiseaux et...les touristes français !!! Un détour qui en vaut vraiment la peine !






Moyennant 7 heures de curvas peligrosas et une autre dose de dramamine, nous avons quitté ce site enchanteur pour retrouver la fraicheur des hauts plateaux à Comitan. C'est aujourd'hui le jour des morts (1er novembre), mais nous n'avons pas vraiment participé à cette fête puisque nous préparons notre passage au Guatémala. On va être obligé de revenir pour découvrir cet aspect fascinant de la culture ! On a quand même croqué au passage un fantôme et une citrouille !



Demain, nous mettons le cap sur Huehuetenago au Guatemala en passant par Ciudad Cuautémoc côté Mexique. Nous ne savons pas si les connections internet seront aussi faciles à trouver, on vous tiendra au tant que possible.

En passant, salut aux nouveaux membres Martin Roberge, et Nancy Moffatt !!! Et je vous laisse sur un texte écrit par un autre voyageur, Pascal, rencontré à Zipolité. Il décrit super bien les routes du Mexique sur lesquelles on ne sait jamais à quoi s'attendre. Croyez-moi ça vaut le détour! http://viva-america.org/index.php?option=com_content&view=article&id=229:sur-les-routes-du-mexique&catid=45:amerique-centrale&Itemid=138

muchos besos !